Auteur/autrice : clubalfa

  • Vidéo : « The Alfa », l’hommage bouleversant d’un fils à son père en Giulia TZ

    Vidéo : « The Alfa », l’hommage bouleversant d’un fils à son père en Giulia TZ

    Il y a des voitures qui finissent dans des musées, silencieuses et immaculées. Et il y a celles qui continuent de vivre, de hurler et de transmettre des émotions, même lorsque ceux qui les conduisaient ne sont plus là. La vidéo que nous vous partageons aujourd’hui, intitulée sobrement « The Alfa », dépasse le cadre de la simple présentation automobile. C’est une histoire d’amour. Amour pour la mécanique, mais surtout amour d’un fils pour son père disparu.

    La protagoniste : Une rarissime Giulia TZ

    Au cœur de l’image trône une légende : l’Alfa Romeo Giulia TZ (Tubolare Zagato). Produite à peine à plus de 100 exemplaires dans les années 60, c’est le Saint Graal pour beaucoup. Avec son châssis tubulaire, sa carrosserie en aluminium signée Zagato et son arrière tronqué (« Coda Tronca »), elle pèse moins de 660 kg. C’est une voiture de course brute, sans filtre.

    L’histoire d’Alan et de son fils

    Le narrateur nous raconte l’histoire de son père, Alan, un gentleman driver intrépide qui a tout piloté, des Ferrari aux monoplaces. Dans les années 90, il achète cette TZ pour courir. La vidéo regorge d’anecdotes savoureuses, comme cette course où un ami, voulant aider, a desserré les écrous de roue au lieu de les serrer (les filetages étant inversés côté gauche sur ces modèles !), menant à la perte d’une roue en pleine piste.

    Suite à un accident, la voiture est restée immobilisée pendant 15 ans. C’est le fils qui a convaincu son père de la restaurer, de lui « donner une seconde vie ». Ce projet est devenu leur dernier lien fort.

    « Je ne pensais pas qu’il pouvait mourir »

    La seconde partie de la vidéo est poignante. Le fils raconte la maladie de son père (un cancer agressif) et sa disparition rapide. La question s’est alors posée : que faire de la TZ ? Beaucoup lui ont dit : « Elle appartient à un musée, tu ne devrais pas la conduire. »

    Sa réponse est la définition même de la passion Alfiste : « Ce n’était pas une option pour moi. La voiture devait vivre. »

    En conduisant cette TZ aujourd’hui, en sentant les vibrations du 4 cylindres double arbre, en entendant le bruit infernal de l’échappement latéral, il retrouve son père. Comme il le dit si bien : « C’est juste nous deux. Je l’ai avec moi dans l’habitacle. »

    Pourquoi il faut regarder cette vidéo

    Au-delà de la beauté cinématographique des images et du son envoûtant du moteur bialbero, ce film de 17 minutes capture l’essence d’Alfa Romeo. Ce ne sont pas des objets de spéculation. Ce sont des machines à souvenirs, des membres de la famille faits de métal et d’huile.

    Préparez vos mouchoirs et montez le son.

  • Chiffres ACEA 2025 : Pourquoi Alfa Romeo est le pilier intouchable du pôle Premium de Stellantis

    Chiffres ACEA 2025 : Pourquoi Alfa Romeo est le pilier intouchable du pôle Premium de Stellantis

    Ces dernières semaines, l’atmosphère est électrique autour de la stratégie de Stellantis. Entre les attentes d’Antonio Filosa et les rumeurs relayées par Reuters sur une possible réorganisation du portefeuille de marques, certains passionnés s’inquiètent. Y a-t-il trop de marques ? Des têtes vont-elles tomber ?

    Si l’avenir de certaines entités peut susciter des interrogations légitimes quant à leur positionnement, les chiffres officiels de l’ACEA (Association des Constructeurs Européens d’Automobiles) viennent de tomber pour les 10 premiers mois de 2025. Et ils envoient un message limpide : Alfa Romeo n’est pas sur la sellette, c’est la locomotive.

    La force des chiffres : Alfa devant le cumul DS + Lancia

    C’est une statistique qui pèse lourd dans la balance comptable de Carlos Tavares. Sur la période de janvier à octobre 2025 en Europe, Alfa Romeo a immatriculé 47 699 véhicules.

    Pour donner une échelle de grandeur à cette performance, ce volume est supérieur aux ventes cumulées de Lancia et DS Automobiles. À elle seule, la marque au Biscione génère plus de volume que ses deux cousines du pôle « Premium » réunies. Avec une part de marché de 0,5 % en Europe, Alfa Romeo prouve que sa stratégie de rentabilité et de désirabilité fonctionne, là où d’autres cherchent encore leur vitesse de croisière.

    Une marque mondiale, pas seulement européenne

    L’autre argument qui blinde le statut d’Alfa Romeo au sein de la galaxie Stellantis, c’est sa portée géographique. L’article basé sur les chiffres européens ne raconte que la moitié de l’histoire.

    Contrairement à Lancia (qui se concentre sur sa renaissance européenne) ou DS (très centré sur le Vieux Continent), Alfa Romeo est la seule marque premium du groupe à être globalement établie. Des États-Unis au Japon, en passant par le Moyen-Orient, le logo milanais est reconnu et distribué.

    Le leader incontesté du trio

    Il est possible que Stellantis procède à des ajustements pour éviter les chevauchements entre ses 14 marques à l’horizon 2026. On parle en France d’un possible rapprochement de DS vers Citroën…

    Mais pour Alfa Romeo, le débat ne se pose pas en termes de survie, mais de leadership. Les chiffres de 2025 confirment qu’Alfa est le fer de lance incontesté du premium chez Stellantis. Les Alfistes peuvent dormir tranquilles : le trèfle est solidement enraciné.

  • Revue de Presse : Le Tonale PHEV 2025 à l’épreuve de la réalité (et de la pluie)

    Revue de Presse : Le Tonale PHEV 2025 à l’épreuve de la réalité (et de la pluie)

    C’est l’heure de vérité pour le Tonale 2025. Fraîchement restylé et mis à jour techniquement (MY26), le SUV compact d’Alfa Romeo revient avec la promesse d’une meilleure efficience pour sa motorisation hybride rechargeable de 270 ch.

    Nos collègues de Motor1.com Italie, référence en matière de tests de consommation réels, ont emmené cette nouvelle mouture sur leur parcours fétiche de 360 km entre Rome et Forlì. Verdict ?

    Les bonnes nouvelles : Dynamique et progrès

    Premier constat rassurant : le travail des ingénieurs sur la gestion de l’énergie porte ses fruits. Avec une moyenne de 5,00 l/100 km sur le parcours (batterie pleine au départ), le nouveau Tonale fait mieux que la version précédente testée en 2023 (qui était à 5,40 l/100 km).

    Côté électrique, sous la pluie et dans des conditions réelles, l’essayeur Fabio Gemelli a réussi à parcourir 52 km sans brûler une goutte d’essence. C’est honnête, sans être révolutionnaire.

    Mais là où le Tonale met tout le monde d’accord, c’est sur le plaisir. Le testeur souligne une dynamique de conduite au top, bien aidée par les suspensions Dual Stage Valve et le système Q4. Le confort, l’insonorisation et la dotation (notamment les Matrix LED et les assistances à la conduite) justifient son positionnement premium.

    Le bémol : La concurrence asiatique est impitoyable

    Si le Tonale progresse, le monde autour de lui a changé très vite. Motor1 note que si l’Alfa bat ses rivales historiques (Mercedes GLA, Jeep Compass), elle souffre face à la nouvelle vague ultra-efficiente. Des concurrents comme le Lexus NX, le Cupra Terramar ou les modèles chinois (BYD Seal U) affichent des consommations insolentes, parfois sous les 4 l/100 km.

    De plus, l’absence de charge rapide (DC) reste un point faible pour les gros rouleurs, tout comme le réservoir de 42,5 litres qui limite l’autonomie totale sur autoroute (environ 550 km réels).

    Le bilan chiffré

    • Modèle testé : Alfa Romeo Tonale PHEV Q4 Veloce (MY26)
    • Consommation réelle : 5,00 l/100 km
    • Autonomie électrique réelle : ~50 km (jusqu’à 75 km en ville)
    • Prix du modèle essayé : 63 150 € (avec options)

    Notre avis : Ce test confirme que le Tonale arrive à maturité. Il n’est peut-être pas le champion du monde de l’économie d’énergie (ce n’est pas ce qu’on demande en priorité à une Alfa), mais il offre un compromis style/plaisir/efficience qui devient très pertinent, surtout avec cette fiabilité électronique améliorée.

    Source : Motor1.com Italia – 24/12/2025

  • Bilan 2025 & Cap sur 2026 : Le message de Santo Ficili aux Alfistes

    Bilan 2025 & Cap sur 2026 : Le message de Santo Ficili aux Alfistes

    C’est une tradition incontournable : avant de couper le contact pour les fêtes de fin d’année, le patron prend la parole. Santo Ficili, l’homme fort à la tête d’Alfa Romeo et Maserati, a publié ce matin un message de remerciement et de prospective sur LinkedIn.

    Au-delà des vœux de saison, ce texte dresse le bilan d’une année 2025 charnière et prépare le terrain pour un cru 2026 qui s’annonce décisif.

    2025 : L’année des fondations

    Pour le CEO, 2025 restera l’année du « travail d’équipe ». Il ne s’attarde pas sur les chiffres de vente bruts, mais préfère souligner la résilience et la passion des équipes. Il rappelle les trois piliers qui ont soutenu la marque cette année :

    • Les lancements produits : Avec l’arrivée effective du Junior sur les routes et la montée en puissance de l’électrification.
    • Les éditions spéciales : Une stratégie qui permet de maintenir l’attractivité de la gamme actuelle (Giulia/Stelvio).
    • La personnalisation : Ficili insiste sur les « programmes de personnalisation », faisant écho au succès de la 33 Stradale et du département Bottega. C’est ici que l’identité « luxe artisanal » d’Alfa Romeo se joue désormais.

    Il réaffirme l’ADN commun à Alfa et Maserati : « Passion italienne, créativité et savoir-faire ». Une manière de rappeler que malgré l’appartenance à un groupe géant, l’âme latine reste le moteur principal.

    2026 : « De la place pour s’améliorer »

    C’est la partie la plus intéressante du message. Avec une certaine lucidité, Santo Ficili admet qu’il y a « toujours de la place pour s’améliorer ». Une petite phrase qui résonne comme une prise de conscience des défis restants (délais de livraison, software, réseau ?).

    Il prévient : « 2026 nous mettra au défi d’aller encore plus loin ». Si 2025 a servi à couler les fondations, 2026 sera l’année de la construction verticale. On pense évidemment à l’arrivée imminente des nouvelles générations basées sur la plateforme STLA Large (le futur Stelvio en tête).

    Le message se conclut par des remerciements appuyés aux équipes, aux partenaires et aux clients qui font confiance à ces « chefs-d’œuvre Made in Italy ».

    Le message est clair : la tempête de la transition est là, mais le navire est solide. Bonnes fêtes à tous les Alfistes !

  • Immersion Interdite : 100 Bornes ouvre les réserves cachées du Musée Alfa Romeo

    Immersion Interdite : 100 Bornes ouvre les réserves cachées du Musée Alfa Romeo

    Pour tout Alfiste qui se respecte, le Musée Historique d’Arese est un lieu de pèlerinage. On y va pour admirer la 33 Stradale, pleurer devant la F1 de Fangio ou redécouvrir la ligne intemporelle de la Giulia GT. Mais comme tout sanctuaire, Arese a ses catacombes : les Réserves.

    C’est précisément là que Cédric Fréour, de la chaîne YouTube 100 Bornes, nous emmène dans sa dernière vidéo. Et pour forcer les portes blindées de la « Collezione Nascosta », il ne s’est pas entouré de n’importe qui : c’est Alexandre Stricher, responsable de la communication d’Alfa Romeo France (et encyclopédie vivante de la marque), qui joue les guides de luxe.

    Une leçon d’histoire (et d’humilité)

    La vidéo, d’une richesse rare (près de 50 minutes !), commence par le parcours « classique ». Mais très vite, le duo Fréour/Stricher transforme la visite en une conversation de passionnés. On y apprend les petites histoires qui font la grande :

    • Pourquoi le logo Alfa a changé (et la signification des nœuds de Savoie).
    • La vérité sur l’Alfasud, souvent mal-aimée des « puristes » mais qui fut pourtant le plus grand succès commercial de la marque et une révolution technique.
    • L’incroyable 164 Procar, cette berline à l’apparence sage qui cache un V10 de Formule 1 sous sa carrosserie en carbone. Un monstre sacré qui n’a jamais pu courir.

    Backstage : Ce que vous ne verrez (presque) jamais

    Le véritable trésor de cette vidéo se trouve dans la seconde partie, lorsque la caméra descend dans les sous-sols. C’est là, loin des projecteurs, que dorment les prototypes et les projets avortés qui ont failli changer l’histoire d’Alfa Romeo.

    Alexandre Stricher nous présente des pépites incroyables :

    • Le Kamal, ce concept de 2003 qui prouve qu’Alfa avait imaginé le SUV sportif bien avant le Stelvio (et bien avant tout le monde).
    • Les « mules » de développement : saviez-vous que certains prototypes de la Giulia roulaient déguisés en Rover pour tromper les photographes espions ?
    • La maquette de la 8C Competizione, dont les deux côtés sont différents pour permettre aux designers de valider les lignes.

    Pourquoi il faut regarder cette vidéo

    Au-delà des voitures, c’est l’échange entre Cédric et Alexandre qui rend ce contenu indispensable. On est loin du discours marketing aseptisé. C’est brut, c’est truffé d’anecdotes techniques et ça transpire la passion.

    Préparez-vous un café (ou un Spritz), installez-vous confortablement et appuyez sur lecture. C’est sans doute la meilleure visite guidée d’Arese disponible gratuitement sur le web.

  • La 33 Stradale rentre au bercail : nouvelle chance pour l’admirer au Musée d’Arese

    La 33 Stradale rentre au bercail : nouvelle chance pour l’admirer au Musée d’Arese

    Elle a conquis l’Amérique, fait tourner les têtes à Pebble Beach et brillé sous les néons de Las Vegas. Mais comme toute véritable Alfa Romeo, son cœur bat en Italie. La nouvelle 33 Stradale est de retour à la maison, au Musée Historique d’Arese. Si vous n’avez pas encore eu la chance de croiser le regard de cette supercar ultra-exclusive, c’est le moment ou jamais : elle n’y restera que jusqu’au 6 janvier 2025.

    Une ambassadrice de retour de tournée

    Ce n’est pas une simple exposition, c’est le retour de l’enfant prodigue. Après sa révélation mondiale en août 2023, celle qui incarne le renouveau du Biscione s’est lancée dans un véritable « Grand Tour » nord-américain.

    De la célèbre Monterey Car Week au bitume sacré de Laguna Seca, en passant par le Petersen Museum de Los Angeles, la 33 Stradale a joué son rôle à la perfection : prouver au monde que le design italien reste intouchable. Elle revient désormais auréolée de ce succès pour se poser quelques jours là où tout a commencé.

    Entre design et aérodynamique

    Pour ce retour temporaire, le Musée d’Arese a soigné la mise en scène. La supercar n’est pas posée au hasard : elle trône dans la section « Timeline », juste à côté de la maquette historique de la soufflerie.

    Ce choix n’est pas anodin pour les connaisseurs. Il trace un lien direct entre les lignes sensuelles de la carrosserie et l’obsession de la performance aérodynamique qui coule dans les veines de la marque. C’est l’occasion d’apprécier le travail de la Bottega Alfa Romeo, cet atelier qui renoue avec la tradition des carrossiers des années 60 pour produire ces 33 exemplaires uniques.

    Pourquoi il faut y aller (vite)

    Au-delà de ses lignes, rappelons ce qui se cache sous le capot arrière : une évolution brutale du V6 biturbo poussée à 620 chevaux (ou sa variante électrique, pour les plus futuristes), capable d’expédier le 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes. Voir la 33 Stradale en photo est une chose, apprécier ses proportions et ses détails en réalité en est une autre.

    Vous avez jusqu’à l’Épiphanie pour organiser votre pèlerinage à Arese. Profitez-en, l’exposition temporaire Colore (dédiée aux nuances du rouge Alfa) est également en cours. Une double raison de faire le plein de passion pour commencer l’année.

    Le Musée est ouvert tous les jours (sauf le mardi) de 10h à 18h. Plus d’infos sur museoalfaromeo.com.

  • Revue de Presse : « Une vraie petite Alfa » ? Le verdict de La Dépêche du Midi sur le Junior Ibrida

    Revue de Presse : « Une vraie petite Alfa » ? Le verdict de La Dépêche du Midi sur le Junior Ibrida

    C’est la question qui hante les forums et les discussions de passionnés depuis la révélation du modèle : une voiture basée sur une plateforme commune Stellantis peut-elle encore prétendre au titre d’Alfa Romeo ?

    Dans son édition du 21 décembre 2025, La Dépêche du Midi s’est penchée sur le cas du Junior Ibrida. Et le verdict du journaliste Patrick Louis est plutôt rassurant pour les gardiens du temple que nous sommes : oui, le charme opère.

    Le pari du style remporté

    Le quotidien régional souligne d’abord la réussite esthétique. Là où le risque de « photocopieuse » industrielle était grand (partager ses dessous avec Peugeot 2008 ou Jeep Avenger n’est pas anodin), Alfa Romeo a su trouver « le chemin mystérieux de la différence ».

    La Dépêche salue les clins d’œil au passé qui font vibrer la fibre nostalgique : la calandre en V, les jantes « Teledial » revisitées et, à l’intérieur, le fameux tableau de bord « cannocchiale » (en jumelles). Pour le journal, c’est clair : « Nous voilà face à une vraie petite Alfa qui n’en est pas tout à fait une ». Une ambiguïté qui semble plaire, puisque le design est cité comme le premier atout du véhicule.

    Au volant : Agile, mais…

    Sur la route, le test confirme que l’ADN sportif n’a pas été totalement dilué. Le mode Dynamic permet de « piloter » (le mot est lâché) ce SUV urbain avec une agilité surprenante. Le moteur hybride de 145 ch est jugé suffisant pour animer la bête, avec une consommation maîtrisée autour de 6 litres.

    Cependant, l’essai ne cache pas les défauts inhérents à cette architecture. Le trois cylindres manque de noblesse sonore lorsqu’il se réveille, et l’habitabilité arrière est pointée du doigt. « Attention au gabarit de vos passagers arrière », prévient le journaliste, notant aussi quelques détails de finition en retrait.

    Le chiffre qui fait taire les critiques : +47%

    Au-delà de la note finale de 15/20, c’est un chiffre clé qui retient notre attention dans cet article. Grâce au Junior, les ventes d’Alfa Romeo ont bondi de 47% sur le marché français.

    Qu’on l’aime ou qu’on le critique pour ses origines techniques, le Junior remplit sa mission : remettre le Biscione sur les routes et générer du volume. Comme le conclut La Dépêche, après des débuts houleux liés à son changement de nom, le Junior est « en passe de devenir adulte ».

    Source : La Dépêche du Midi, 21/12/2025.

  • COTY 2026 : Le Junior s’attaque au titre de Voiture de l’Année… en Afrique du Sud

    COTY 2026 : Le Junior s’attaque au titre de Voiture de l’Année… en Afrique du Sud

    On a souvent le regard rivé sur l’Europe et ses normes drastiques, mais la bataille pour Alfa Romeo est mondiale. Et la bonne nouvelle nous vient cette fois de l’hémisphère sud. À peine débarqué sur le bitume de Johannesburg, l’Alfa Romeo Junior vient d’être officiellement nommé demi-finaliste pour le prestigieux titre de South African Car of the Year (COTY) 2026.

    Pourquoi c’est un signal important

    Pour nous, observateurs, cette nomination n’est pas anecdotique. Le marché sud-africain a une culture automobile très forte, historiquement amoureuse des « GTI » et de la performance pure. Voir le premier modèle 100 % électrique de la marque (la version Elettrica y est la tête d’affiche) se hisser en demi-finale face à une concurrence établie est une validation technique majeure.

    L’élection, pilotée par la guilde des journalistes locaux (SAGMJ), ne juge pas seulement le style — domaine où Alfa gagne d’avance — mais passe au crible l’ingénierie et la dynamique de conduite.

    Convaincre vite et fort

    Ce qui frappe ici, c’est le timing. Le Junior n’a été lancé en Afrique du Sud qu’en octobre 2025. En moins de trois mois, il a réussi à convaincre le jury qu’il méritait sa place dans le dernier carré.

    Janus Janse van Rensburg, le patron d’Alfa Romeo sur place, ne s’y trompe pas : « Être nommé si tôt après le lancement est un signal encourageant. Ce que nous voulions préserver, c’est la sensation Alfa derrière le volant. »

    Il semble que le pari soit réussi. Si le Junior parvient à séduire les journalistes sud-africains, souvent intraitables sur le plaisir de conduite, c’est que le travail des ingénieurs sur le châssis (et le différentiel Torsen de la version Veloce) porte ses fruits bien au-delà de nos frontières.

    Reste maintenant à franchir la dernière marche. Nous garderons un œil sur les résultats finaux en 2026.

  • Automobile Awards 2025 : Alfa Romeo bien représenté

    Automobile Awards 2025 : Alfa Romeo bien représenté

    Le 18 décembre dernier, le gratin de l’automobile française s’est réuni pour la prestigieuse 8e édition des Automobile Awards. Une soirée de gala qui fait office de baromètre pour l’industrie. Si l’an dernier, nous avions sabré le champagne avec le sacre de la 33 Stradale élue « Supercar de l’année », l’édition 2025 a été plus avare en trophées pour le Biscione.

    Soyons lucides : dans une année de transition, sans lancement de modèle majeur (le Junior arrivant tout juste), Alfa Romeo n’était pas le favori des pronostics. Pourtant, la marque est passée à un cheveu — littéralement — de créer la surprise.

    Junior derrière Alpine

    C’est le scénario le plus frustrant de la soirée. Dans la catégorie très disputée de la « Pub de l’année », la campagne de lancement de l’Alfa Romeo Junior, intitulée « Redécouvrez l’amour », a failli remporter un prix.

    Le spot, qui joue habilement sur l’émotion et la reconquête des cœurs, a terminé à seulement deux petites voix d’e la victoire’une récompense. Qui a gagné ? La campagne des 70 ans d’Alpine. Cela prouve une chose : le message marketing d’Alfa Romeo est juste, percutant et capable de rivaliser avec les mastodontes émotionnels du marché.

    La Giulia : l’élégance face à l’intouchable

    L’autre « presque récompense » concerne notre berline fétiche. L’édition spéciale Alfa Romeo Giulia Intensa était en lice dans la catégorie « L’Art de Vivre Automobile ». Une catégorie qui récompense le style, le raffinement et cette dolce vita que nous chérissons tant.

    Là encore, la Giulia a dû s’incliner, mais face à qui ? Face à la Ferrari Amalfi. Être un challenger de Maranello avec une berline qui a plusieurs années de carrière au compteur témoigne de l’incroyable résilience du design de la Giulia. Elle reste, en 2024, une référence esthétique absolue.

    Rendez-vous l’année prochaine

    Il n’y a donc pas de nouveau trophée à poser sur l’étagère à côté de celui de la 33 Stradale. C’est le jeu des années « creuses » en termes de produit. Mais la marque est vivante, respectée, et toujours placée dans le haut du panier.

  • Salon de Bruxelles 2026 : Le « Nouveau Tonale » et une surprise cachée dans la manche d’Alfa Romeo

    Salon de Bruxelles 2026 : Le « Nouveau Tonale » et une surprise cachée dans la manche d’Alfa Romeo

    L’année 2026 démarre sur les chapeaux de roues pour le Biscione. Alors que les salons automobiles internationaux se font plus rares, le Bruxelles Motor Show fait de la résistance (plus de 300 000 visiteurs l’an dernier !) et s’impose comme le premier grand rendez-vous de l’année.

    Alfa Romeo a confirmé sa présence du 9 au 18 janvier 2026, au cœur du Hall 5. Mais au-delà de la moquette rouge et des hôtesses, le communiqué officiel laissé filtrer deux informations capitales.

    Le « Nouveau Tonale » fait sa première sortie publique

    On l’attendait : après une présentation presse exclusive à Pise (où 250 journalistes ont pu le découvrir), c’est enfin le tour du grand public de toucher du doigt la « Nuova Tonale » qui arrive dans les prochains jours dans les points de vente en France.

    Une « Avant-première Spéciale » : De quoi parle-t-on ?

    C’est la phrase qui va faire cogiter les Alfistes jusqu’au 9 janvier. Alfa Romeo annonce dévoiler une « anteprima speciale » (une avant-première spéciale) qui lancera un cycle de nouveautés pour 2026.

    Et sans aucun doute, Alfa Romeo va lever le voile sur quelque chose de puissant… (Y aurait-il des indices dans cette phrase ?)

    Le constructeur promet que cette nouveauté exprimera « encore plus intensément l’identité de la marque ». Une chose est sûre : 2026, qui marquera les 116 ans de l’histoire d’Alfa, ne sera pas une année de transition.

    Rendez-vous est pris le jour de l’ouverture. Comptez sur nous pour analyser chaque m2 de ce stand.